Glossaire
GLOSSAIRE
Petit dico
Terme |
Définition |
Affinage | Art de purifier les métaux en les débarrassant de leur alliage. |
Ajustage | Action de mettre chaque monnaie au poids qu'elle doit avoir. Opération généralement effectuée avec une lime. |
Alliage |
Combinaison de plusieurs métaux |
Aloi | Proportion de métal précieux (or, argent ou platine) entrant dans la composition d'une monnaie. |
Anépigraphe | Pièce de monnaie ne comportant pas de légende sur sa surface |
Antique |
Monnaie antérieure à la chute de l'empire romain. |
Antoninien | Monnaie romaine frappée en grande quantité à partir du IIIème siècle |
Artefact |
Erreur à la fabrication |
Assignat | Billets émis durant la Révolution, dans les années 1790-1796. Ils étaient garantis par la vente des biens de l'Église qui avaient été confisqués. |
Atelier monétaire | Il s’agit du lieu où sont fabriquées les monnaies, là où les pièces sont frappées. A noter que pour les monnaies françaises, une trentaine d’ateliers de fabrication ont été recensés aux XIXème et XXème siècles |
Avers |
Côté de la pièce sur lequel est placée la représentation de l’autorité émettrice qui garantit la valeur de la monnaie. Cette règle n’est pas toujours respectée pour l’euro |
Axe |
Orientation des coins l’un par rapport à l’autre, le plus souvent exprimée en heures. Aux XIXe et XXe siècles l’axe était généralement à 6 heures, il s’agissait d’une frappe dite « en monnaie ». Avec l'Euro, nous sommes passés à une frappe à 12 heures, dite « en médaille » selon la tradition allemande. Pour obtenir l’axe d'une pièce, prenez-la entre le pouce et l’index, l'avers face à vous, à l'endroit. Faites pivoter la monnaie de gauche à droite, de manière à pouvoir lire le revers : si le revers est à l'endroit, c'est une frappe « médaille » ; si le revers est à l'envers, c'est une frappe « monnaie » |
BE |
Qualité de frappe dite « Belle Épreuve », reconnaissable à l’aspect mat des reliefs sur un fond miroir. Par extension, on appelle « un BE » un coffret comprenant des monnaies censées être en qualité BE |
Bimétallique (ou bicolore) |
Se dit d’une monnaie constituée de deux éléments métalliques distincts |
Billon | Mélange de cuivre et d’argent servant à la fabrication de certaines monnaies telles que les antoniniens du temps de l’Empire Romain |
Bractéate |
Monnaie très mince en argent frappée seulement sur une face. |
BU |
Qualité de frappe dite « Brillant Universel », correspondant à une pièce normale neuve. Par extension, on appelle « un BU » un coffret comprenant des monnaies censées être en qualité BU |
Cannelures | Stries situées sur la tranche d’une pièce de monnaie dite pièce à « tranche cannelée » |
Carat | Dans le domaine monétaire, la mesure de la pureté de l'or (le "titrage", le titre étant la proportion d'or fin contenu par une monnaie) s'effectue en millièmes. Par exemple les pièces françaises de 20 francs or ont un titre de 900 millièmes (ou 900/1000), ce qui signifie qu'elles contiennent 9 parties d'or pour une partie de cuivre. Le carat symbolisé "ct" est une mesure de pureté des métaux précieux tels que l'or. Un carat représente 1/24e de la masse totale d'un alliage. Par exemple, de l'or à 18 carats signifie que dans 24 grammes d'alliage, on trouve 18 gramme d'or pur. De l'or à 24 carats est de l'or pur. L'or est un métal particulièrement malléable. C'est la raison qui explique que les monnaies d'or destinées à la circulation ne sont jamais composée d'or pur mais d'un mélange d'or et de cuivre ou d'argent. |
Cassure | Concerne le coin avec lequel les monnaies sont frappées. A l’époque (XIXème siècle), les coins étaient très couteux. L’incitation à les utiliser même une fois cassés était donc très forte malgré les effets de « cassure » que cela entrainait sur la pièce de monnaie. A noter que l’effet « cassure » de la pièce est ainsi en relief puisque la rayure est en creux dans le coin |
Casquette |
(se dit aussi tréflage) Monnaie résultant d'une frappe effectuée à deux reprises. Si le tréflage est léger, il peut n'y avoir qu'une toute petite partie de la monnaie qui est dédoublée ; si le tréflage est plus important, la monnaie peut alors être totalement déformée |
Cassure (de coin) |
Lorsqu’un coin est cassé (« fêlé »), il provoque une marque en relief sur les monnaies qu’il frappe. En théorie, l’ouvrier chargé de la machine doit repérer un coin cassé et détruire les monnaies frappées avec, mais bien souvent, ces monnaies se retrouvent en circulation. La Belgique produit de nombreuses monnaies frappées avec un coin cassé |
Certificat d’authenticité |
Certificat émis par un institut d’émission, permettant de garantir l’authenticité d’un coffret ou d’une monnaie commémorative non circulante. Généralement, les coffrets Belle Épreuve contiennent un certificat d’authenticité alors que les coffrets Brillant Universel n’en contiennent pas. Nous précisons toutefois cette information pour chaque coffret dans la rubrique « Coffrets ». Quant aux monnaies commémoratives non circulantes, elles en possèdent dans la majorité des cas, même si ce n’est pas systématique |
Champ |
Partie de la monnaie laissée plate, sur laquelle aucun motif n’a été gravé. Selon la préparation à l'atelier monétaire et / ou l'état du coin, il peut avoir un aspect « miroir », un aspect « flan bruni », être brillant ou terne comme les reliefs |
Cœur |
(se dit aussi insert) Sur une bimétallique, partie intérieure de la monnaie entourée par la couronne |
Coin |
Morceau de métal, généralement en acier et cylindrique, sur lequel est gravée en creux l’empreinte d’une monnaie. Les monnaies sont frappées à l’aide de deux coins, le coin de pile (en dessous) et le coin de face (au-dessus). Au fur et à mesure de la frappe, les coins s'usent et passent de l’état « Fleur de Coin » à un écrasement de plus en plus prononcé. Ainsi, l'expression « Fleur de Coin » ne désigne pas à l'origine l'état de conservation de la monnaie mais celui du coin. Nous conservons l'appellation « FDC » pour les monnaies car elle est attestée au moins depuis le dictionnaire de Furetière (1690) ce qui est tout de même suffisamment ancien pour mériter le respect. L'état de conservation des coins est pourtant essentiel dans l'évaluation d'une monnaie – de toute période – dès que l'on atteint et surtout dépasse le Splendide (SPL). Pour évaluer l'état de conservation des coins, observez à la loupe les plus fins détails de la monnaie : ce sont eux qui s'émoussent le plus vite. Les différents sont le plus souvent les plus fins détails d'une monnaie |
Commémorative (pièce) |
Monnaie dont la frappe est motivée par un événement précis. Elles peuvent être « circulantes », frappées dans le métal usuel pour la valeur faciale et dans une quantité qui permette effectivement la circulation dans le public. Ces monnaies parfaitement légitimes sont classées dans la rubrique « Monnaies circulantes ». Elles peuvent aussi être fabriquées strictement pour collectionneurs, usuellement dans des métaux précieux et vendues plus cher que leur valeur faciale dans de superbes emballages et pourvues de certificats amplement signés et cachetés. Bien qu’il soit officiellement possible de payer avec pour leur valeur faciale, ce sont des médailles monétiformes, dites « monnaies pour collectionneurs » ; elles sont dans ce cas classées dans la rubrique « Monnaies commémoratives non circulantes ». Notons aussi que certaines monnaies « commémoratives » ne commémorent justement rien de particulier. Par exemple, la série « Jean-Baptiste Bernadotte » frappée en 2006 par la Monnaie de Paris est à la simple effigie dudit personnage, sans qu’aucun événement ne soit commémoré. Dans la continuation des autres séries de l’institut, nous incluons toutefois ces monnaies dans la rubrique « Monnaies commémoratives non circulantes » |
Cote |
Valeur de référence proche du prix de détail auquel un particulier peut raisonnablement acheter une monnaie. Une cote chiffrée implique l'existence d'un nombre raisonnable d'acheteurs et de vendeurs ainsi que d'exemplaires de la monnaie cotée, disponibles en quantité suffisante. S'il manque des acheteurs, des vendeurs ou des monnaies, nous ne pouvons considérer qu'il existe une cote mais une ou des références de prix obtenus. Ceux-ci peuvent être très différents les uns des autres, y compris pour le même exemplaire. Bien évidemment, les cotes s'adressent au grand public : un collectionneur spécialisé pourra sans dommage enchérir bien au-dessus de la cote pour assurer son achat, l'acquisition d'un millésime précis étant plus importante pour lui que pour un acheteur qui ne recherche qu'un exemplaire du type |
Cours | Valeur d’une monnaie cotée en bourse (en or, argent) à un instant précis. Un cours implique une très grande quantité d’acheteurs et de vendeurs potentiels |
Couronne |
Sur une bimétallique, partie extérieure de la monnaie entourant le cœur (ou « insert ») |
Délivrance | Il s’agit de la mise en circulation d’une quantité définie de monnaie à un même type |
Démonétisation | Marque la fin de la possibilité d’échanger une monnaie précédemment retirée. Une pièce de monnaie démonétisée vaut sa valeur « numismatique » (si tant est qu’elle en ait une) et non plus sa valeur « faciale » |
Désaxée (frappe) |
Frappe due à un coin dévissé et ayant engendré une monnaie dont l'axe n'est pas l'axe théorique. Conventionnellement, nous représentons l'avers à gauche « à l'endroit » et le revers à droite tel qu'il est lorsque l'on fait pivoter la monnaie selon l'axe « 6 heures - 12 heures ». On mesure l'importance du désaxage en heures ou en degrés : une monnaie est dite « désaxée à 4 heures » lorsque le revers pointe à 4 heures quand l'avers pointe à 12 heures. Dans ce cas, on peut aussi dire que le décalage est de 120 degrés |
Différent |
Marque personnelle apposée sur une monnaie par le graveur et / ou le directeur d’un atelier monétaire ou par le graveur général. Les différents sont indiqués à côté de chaque monnaie dans la rubrique « Monnaies circulantes ». Selon les monnaies, il peut y avoir un, deux ou aucun différent. Vous trouverez davantage d’informations sur les différents dans la rubrique « Pays » |
Difformation | Pratique consistant à détruire une monnaie en lui faisant perdre sa forme. Une monnaie est par exemple difformée dans un atelier monétaire si elle comporte une erreur de frappe. La monnaie difformée est ensuite envoyée à un fondeur pour en récupérer le métal |
Ecu | Monnaie d’or royale ou féodale arborant un écu. Le terme s’est ensuite généralisé jusqu’à désigner de grosses monnaies d’argent telles que les pièces de 5 francs du XIXème siècle |
Effigie | Dessin principal (souvent un portrait de souverain ou autre) sur l’avers d’une monnaie |
Electrum | Désigne l’alliage naturel d’argent et d’or pour fabriquer certaines monnaies dans l’antiquité |
Epreuve (frappe d’) | Monnaie frappée à forte puissance afin de faire ressortir ses moindres détails et présenter une pièce de monnaie au relief idéal |
Essai |
Monnaie frappée en très faible quantité avec des coins neufs et destinée à présenter au public et aux officiels un nouveau type monétaire après l'adoption de celui-ci. L'essai ne doit pas être confondu avec la pré-série, théoriquement frappée avant la fabrication du type décidé, alors que l'essai est frappé théoriquement une fois la décision prise |
Etat de conservation | Définit le degré d’usure d’une monnaie. L’état de conservation doit être connu afin de pouvoir déterminer la valeur d’une pièce de monnaie. Six états sont répertoriés à ce jour : Bon (B), Très Bon (TB), Très Très Bon (TTB), Superbe (SUP), Splendide (SPL), Fleur De Coin (FDC). Plus de précisions sur cette page |
Exergue | Désigne la partie supérieure de la monnaie souvent délimitée par un trait appelé « trait d’exergue » et située sous le type principal |
Fantôme | Désigne l’apparition en léger relief du revers de la monnaie sur l’avers ou de l’avers sur le revers. Se produit souvent sur les pièces fines avec un relief important sur l’une des deux faces |
Fausse pièce | Pièce de monnaie non authentique |
FDC (Fleur De Coin) |
Ce terme très ancien (Dictionnaire de Furetière, 1690) définit à la fois une qualité de coin – celui-ci doit être neuf – et une préservation de la monnaie – celle-ci doit être sans défaut. Ceci explique que l'on tolère des frappes de qualité « normale » jusqu'aux états de conservation SPL 63 ou 64 mais que l'état FDC 65 exige une frappe excellente, l'état 66 et au-delà une frappe et des coins parfaits. Bien entendu, ce n'est en aucun cas parce que FDC est inscrit sur la boîte que les pièces contenues sont effectivement de qualité FDC |
Fleuron | Désigne l’ornement présent sur les monnaies françaises royales et représentant une fleur avec quatre, cinq ou six pétales |
Flan |
Morceau de métal vierge de toute empreinte, destiné à être frappé à l'aide de coins |
Flan Bruni | Désigne une pièce de monnaie dont les flancs ont été polis avant d’être frappés. La monnaie ainsi frappée a un aspect « miroir ». Destinées aux officiels au XIXème siècle puis aux collectionneurs au XXème, les monnaies en flans brunis sont particulièrement prisées aujourd’hui |
Flan mat | Se dit d’une monnaie à l’aspect satiné puisque fabriquée à l’aide de coins sablés |
Fourrée | Flan de bronze ou de métal recouvert d’une fine pellicule d’or ou d’argent et utilisé par les faussaires pour fabriquer une fausse monnaie |
Frai | Désigne la perte de poids d’une monnaie liée à sa circulation. Par exemple, le frai moyen d’un Napoléon or de 20 franc est de 0,25% ; ce qui signifie que l’équivalent d’un Napoléon 20 francs or est perdu toutes les 400 pièces |
Frappe |
Suivant les cas, ce terme peut désigner le procédé qui permet d’obtenir l’empreinte d’un sujet gravé sur un flan, ou bien la quantité de monnaies émises, ou bien plus génériquement une émission monétaire. Action de frapper un flan entre deux coins afin d’obtenir une pièce de monnaie |
Frappe médaille ou monnaie |
Pour les monnaies françaises des XIXe et XXe siècles, l'orientation des coins est en tête-bêche (à 6 heures). Pour les €monnaies, la frappe est en médaille (à 12 heures) selon la tradition allemande. Voir "axe" |
Graduer une monnaie |
Lui attribuer un état de conservation |
Graveur |
Auteur d'une œuvre à partir d'une matrice qui permet de réaliser un poinçon original. Les coins sont gravés à l'aide de poinçons exécutés par le graveur général |
Graveur général | Désigne l’auteur responsable de la gravure d’un type monétaire |
Grènetis | Se dit des points représentant le cercle extérieur d’une pièce de monnaie (exemple : comme sur la pièce de 1 centime de l’an 6) |
Héraldique |
L’héraldique est la science du blason, c'est-à-dire l'étude des armoiries (ou armes). C'est aussi un champ d'expression artistique, un élément du droit médiéval et du droit d’Ancien Régime. Actuellement, elle constitue une science auxiliaire de l'histoire au même titre que la sigillographie, la vexillologie, la phaléristique, la diplomatique… |
Histamenon | Nom donné au Xème siècle au Solidus Byzantin après une réforme monétaire |
Hors cote | Désigne le type ou l’état de conservation pour lequel une pièce de monnaie ne peut raisonnablement pas être estimée du fait de sa rareté. Sur les argus numismatiques, les valeurs hors cote sont souvent représentées par un petit trait horizontal. La valeur éventuelle de la monnaie est alors déterminée par le prix accepté par le vendeur et que l’acheteur serait prêt à mettre pour en faire l’acquisition |
Hybride |
Monnaie associant un avers et un revers appartenant à des monnaies de types différents. Il existe également des monnaies hybrides associant deux avers ou deux revers d’un même type |
Incuse |
Monnaie dont les motifs sont en creux par accident de frappe |
Insculper | Désigne le fait de marquer en creux à l’aide d’un poinçon |
Insert |
(se dit aussi cœur) Sur une bimétallique, partie intérieure de la monnaie entourée par la couronne |
Institut monétaire |
Entité nationale de laquelle dépend un ou plusieurs atelier(s) monétaire(s). On dira ainsi que la Monnaie de Paris est un institut monétaire et que l'atelier monétaire de Pessac en dépend |
Jeton | Nom donné à une pièce sans aucun pouvoir libératoire. Un jeton sert à marquer ou à compter mais jamais à payer |
Laminage |
Procédé de fabrication par déformation plastique. Cette déformation est obtenue par compression continue au passage entre deux cylindres tournant dans des sens opposés appelés laminoir. Cela a pour but la réduction d’épaisseur du métal et sa consolidation. En cas de défaut de laminage, la monnaie peut avoir une surface très abrupte |
LEF | Acronyme de Liberté Egalité Fraternité quelquefois utilisé dans certains livres spécialisés pour désigner les inscriptions sur une tranche |
Légende | Désigne le texte entourant l’effigie d’une pièce de monnaie |
Liard | Monnaie royale équivalente à trois deniers |
Listel |
Rebord de l'avers ou du revers d'une pièce, en saillie vis-à-vis des reliefs de la face |
Maillechort | Alliage blanc de cuivre (67%) de zinc (18%) et de nickel (15%) inventé en 1820 et servant à la fabrication de certaines pièces de monnaie |
Matrice |
Original en relief réalisé par l'artiste ou le graveur général à partir duquel on fabrique les coins en creux |
Millésime |
Année figurant sur la monnaie. Le millésime inscrit sur la pièce ne correspond pas forcément à l'année de frappe effective, ni à celle de mise en circulation |
Modernes | Pièces de monnaie ayant eu cours après la Révolution Française |
Module |
Diamètre, poids et titre d’une pièce de monnaie |
Monnaie | Avec une majuscule, la Monnaie, raccourci pour désigner l’institut monétaire d’un pays : la Monnaie de Paris, par exemple |
Monnaie antique | Monnaie antérieure à la chute de l’empire romain |
Monnaie primitive | Objets servant de monnaie d’échange (coquillages, etc…) avant l’apparition de la monnaie métallique |
Numismètre Etalon | Instrument utilisé au XIXème et XXème et servant à déterminer l’authenticité d’une pièce de monnaie en la pesant |
Obole médiévale | Monnaie équivalente à la moitié d’un denier |
Obsidionale | Monnaie de nécessité émise dans certaines villes lors d’un siège ou d’une période économique trouble |
Patine | Désigne la réaction ou le phénomène d’oxydation légère d’une monnaie due à son exposition à l’oxygène et aux particules chimiques présentes dans l’air. L’argent jaunit, l’aluminium se ternit par exemple. Les numismates avertis savent qu’il ne faut jamais s’attaquer à la patine d’une pièce quand on souhaite la nettoyer. Il est d’ailleurs conseillé de nettoyer les pièces de monnaie au savon de marseille (neutre) et à la brosse à dent afin de préserver la patine de la pièce |
Piéfort | Monnaie beaucoup plus large que la pièce en circulation et servant de modèle pour les différents ateliers de fabrication |
Poids |
Les monnaies ont toutes une masse théorique, dite « poids » par abus de langage. L’usure et l’évolution des fabrications font que la pesée d’une pièce peut donner un résultat légèrement différent du poids théorique |
Poids de fin |
Poids de métal précieux contenu dans une monnaie. Exemple €.130402 : poids de la pièce : 10 g, titre : 800 ‰, poids d’argent pur ou fin : 8,00 g |
Poids théorique |
Poids officiel d’une monnaie défini par un texte législatif. Une tolérance est toutefois accordée aux directeurs des ateliers monétaires |
Poinçon |
Instrument portant en gravure en relief un motif à rajouter dans un coin, différent, lettre ou détail |
Potin | Mélange de matériaux vils à base de plomb, d’étain et quelquefois d’argent souvent utilisé pour les monnaies Gauloises |
Pouvoir libératoire |
Somme maximale que l'on peut payer légalement avec des exemplaires d'une même monnaie |
Pré-série |
Dernière étape de la mise au point d'une série monétaire, généralement frappée en très petite série pour présentation aux officiels qui prennent la décision finale de fabrication |
Refrappage | Désigne le fait de refrapper un nouveau type sur une pièce de monnaie déjà existante. La monnaie contient alors très souvent des restes de gravure de l’ancien millésime sur lequel elle a été refrappée |
Revers |
Côté de la monnaie sur lequel est placée la valeur faciale et / ou qui ne porte pas le nom de la puissance émettrice. Cette règle n’est pas toujours respectée pour l’euro |
Retrait |
Action de retirer de la circulation une pièce de monnaie. La pièce perd ainsi son cours légal mais peut encore être échangée contre des espèces auprès des établissements bancaires aptes à le faire |
Rognage | Désigne la pratique illégale consistant à récupérer en limant une partie du métal précieux à partir duquel est fabriquée la pièce de monnaie |
Royale | Monnaie fabriquée et utilisée au temps de la monarchie |
Spécimen |
Ces pièces au type standard et ne portant aucune marque particulière sont fabriquées, en plus de la quantité autorisée, pour servir d'échantillons de la production. C'est l'héritage de l'ancienne tradition comptable qui obligeait les ateliers monétaires de l'Ancien Régime à mettre, dans des boîtes spéciales, une quantité précise de pièces prélevées dans chaque délivrance et d'expédier la boîte pour contrôle à la Cour des Monnaies dont relevait l'atelier |
Spintria | Jeton utilisé dans la Rome antique comme droit d’entrée dans les maisons closes romaines appelée « Lupanars » |
Stries d’ajustage | Après sa fabrication, action de strier une monnaie trop lourde avec une lime afin de réduire son poids trop élevé. A noter que ce procéder a eu tendance à énormément se raréfier après Charles X |
Tirage |
Quantité émise (pour un type ou millésime donné, par exemple) |
Titre |
Teneur de métal fin, exprimée en millièmes, contenue dans une monnaie. Exemple : une monnaie à 900 ‰ d'argent contient 900 millièmes d'argent et 100 millièmes de métal vil. Dans le cas d'une monnaie composée de plusieurs métaux « précieux », nous indiquons en note le titre de chaque métal |
Tranche |
Pourtour circulaire parfois lisse, cannelé ou portant des inscriptions... constitué par l’épaisseur de la monnaie. Une pièce d’un état de conservation exceptionnel doit être tenue par la tranche, entre le pouce et l’index et sa tranche doit être « coupante » |
Tranche A / Tranche B |
Toutes les pièces qui portent une inscription sur la tranche existent généralement sous deux formes : pièce à tranche A et pièce à tranche B. La distinction se fait facilement : il vous suffit de lire sous chaque type concerné décrit dans les pages du catalogue comment on définit « la tranche à l’endroit » et de regarder comment il faut mettre votre pièce pour avoir la tranche « à l’endroit ». Si, lorsque vous regardez votre pièce avec l’avers en haut comme l’illustre la photo suivante et que la tranche est à l’endroit, vous êtes en présence d’une tranche A. S’il vous faut avoir le revers en haut pour lire la tranche à l’endroit, alors, vous avez une tranche B. Voir les définitions de "avers" et de "revers". En cas de doute, sachez que dans toute circonstance, nous illustrons toujours l’avers à gauche et le revers à droite… Vous ne pouvez donc pas vous tromper ! |
Tréflage |
(se dit aussi casquette) Monnaie résultant d'une frappe effectuée à deux reprises. Si le tréflage est léger, il ne peut y avoir qu'une toute petite partie de la monnaie qui est dédoublée ; si le tréflage est plus important, la monnaie peut alors être totalement déformée |
Valeur faciale |
Valeur indiquée au revers et pour laquelle la monnaie a été mise en circulation |
Velours de frappe | Conséquence de l’usure des coins sur une monnaie au moment de sa fabrication. Un coin commençant à être usé laisse de petites ondulations sur une pièce de monnaie venant d’être frappée. Le velours de frappe est la conséquence de cette usure |
Virole |
Depuis plusieurs siècles, les monnaies sont frappées dans des viroles ; il s’agit à notre époque de bagues métalliques dans lesquelles viennent s’insérer les flans avant la frappe. Si la virole est cannelée, la pièce aura une tranche cannelée une fois frappée, le métal ayant été chassé durant la frappe dans les cannelures mêmes de la virole. À noter que pour les pièces de 2 euro, les inscriptions des monnaies néerlandaises, finlandaises ou encore autrichiennes sont marquées sur le flan avant la frappe ; seules les stries sont ensuite gravées à l’aide de la virole |
Présentation | Séries nationales | Commémoratives | Séries particulières | Synthèse | Annexes |
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L'Euro, l'Europe | Classement des séries | Tableaux annuels | Émissions communes | Par Pays | Pays candidats |
La collection Eurocol | Allemagne | Détail de chaque pièce | Länders allemands | Allemagne | Avant l'Euro |
Les pièces de la monnaie | Andorre | Année 2004 | Patrimoine espagnol | Andorre | Glossaire |
Les faces communes | Autriche | Année 2005 | Luxembourg | Autriche | Fourre-tout |
Détail par Pays | Autres années | Autres séries | Autres Pays | Coordonnées |
Date de dernière mise à jour : 26 mars 2019
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