Les pièces cuivrées de notre monnaie

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  • Qu'en dit Bruxelles

                  La Commission européenne s'interroge sur le sort des pièces de un et deux centimes d'euros. Ces petites pièces cuivrées, dont l'utilité, en dehors d'encombrer les porte-monnaie, reste à prouver, pourraient disparaître, remplacées par des prix arrondis aux cinq centimes les plus proches. Une stratégie déjà adoptée par la Finlande et les Pays-Bas, qui ont tous deux arrêté de les utiliser en 2004.

    Pour l'heure, quatre scénarios sont à l'étude : le statu quo (les pièces resteraient en circulation), la réduction du coût de fabrication, l'élimination pure et simple ou la disparition progressive après l'arrêt de la fabrication. "Nous allons engager une discussion avec les Etats, les banques centrales et les associations de consommateurs pour voir quelle option se dégage et pourra faire l'objet d'une proposition de loi", a expliqué dans un communiqué le commissaire en charge des affaires économiques et monétaires Olli Rehn.

    Si la Commission européenne envisage la disparition de la petite monnaie, c'est avant tout pour des questions financières. Depuis l'introduction de l'euro en 2002, 45,8 milliards de pièces de un et deux centimes ont été frappées, soit 137 par habitant de la zone euro. Selon Bruxelles, le coût lié à la frappe de toutes ces pièces atteindrait même 1,4 milliards d'euros.

    Reste un obstacle : "les gens (…) craignent un risque d'inflation si elles disparaissent", alerte la Commission européenne. Le souvenir de l'entrée en vigueur de l'euro reste vivace dans les mémoires : en 2002, le passage à la monnaie unique s'était accompagné d'une augmentation des prix, nombre de marchands profitant de l'occasion pour arrondir les étiquettes à la hausse.


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  • La position de certains Pays

    Comme six autres pays européens, l’Irlande renonce à utiliser les pièces de 1 et 2 centimes d’euros à partir du 28 octobre 2015.
    L’Irlande vient s’ajouter à la liste. Après la Belgique, le Danemark, la Finlande, la Hongrie, les Pays-Bas et la Suède, le pays a décidé de retirer de la circulation les pièces de 1 et 2 centimes d’euros comme le révèle The Guardian le 19 octobre 2015.
    C’est la ville de Wexford (Sud-Est du pays) qui a expérimenté la vie sans centimes. Avec succès. 85% des consommateurs se sont déclarés satisfaits de cette suppression. Une proportion qui monte à 100% pour les commerçants.
    Si l’État a l’intention de supprimer ces pièces, leur utilisation reste cependant légale. Les consommateurs seront encore libres de payer ou demander leur change exact. De plus, le paiement par carte bancaire et par chèque n’est pas affecté par ce changement puisqu’il restera au centime près.

    Tous les pays ayant décidé de retirer ces pièces de la circulation l’ont fait pour les mêmes raisons. Avec une réelle économie. En 2012, le Canada économisait près de 11 millions d’euros en supprimant la pièce d'un cent de dollar canadien. Aucun chiffre n’est disponible pour les pays européens mais depuis son entrée dans la zone euro en 2004 et son refus parallèle d’adopter ces centimes, la Finlande n’a jamais décidé de revenir sur cette décision.


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  • La position officielle

    Position officielle

     

    Comme on peut le voir, le coût de fabrication des pièces cuivrées dépasse leur valeur faciale.

    La Monnaie de Paris a le monopole de la fabrication des pièces de monnaie en France. C’est cette institution publique qui revend les pièces à l’État. Celui-ci injecte ensuite la monnaie dans le système économique français. Chaque année, environ 1,2 milliard de pièces lui sont facturées. Cependant, l’État compense ce coût négatif sur les grosses coupures : le prix coûtant d’une pièce d’un euro est environ 15 centimes. Dans ce cas, l’État achète les pièces à un prix largement inférieur à leur valeur faciale.


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  • La position d'Eurocol

    En tant que collection, Eurocol se doit d'être la plus complète possible et continuera à rechercher toutes les pièces différentes concernant les centimes "cuivrés" quel que soit leur avenir.

    Quant à leur utilité dans les échanges commerciaux, cela reste discutable de par leur prix de revient à la fabrication et les quantités invraisemblables manipulées tous les jours pour de petites sommes par des millions d'Européens.

    Eurocol serait donc partisane d'une suppression pure et simple de ces trois pièces, quitte à avoir une légère inflation - probable - lors de leur disparition.


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